Vous devez absolument vous connaitre et maitriser tous les paramètres qui agissent sur vous et donc sur votre prestation oratoire !
Déjà premièrement, visualisons ensemble les éléments éventuels perturbateurs de votre prestation orale.
-Votre respiration est difficile
-Vous êtes dans l’émotionnel et non dans le rationnel
-Vous n’arrivez pas à vous connecter avec votre assistance, vous n’êtes donc pas efficace.
-Vous avez du mal à garder le fil et la structure de votre oralité.
-Votre stress monte et vous parlez de plus en plus rapidement.
-Vous savonnez, vous bégayez, vous hésitez.
-Vos phrases sont trop longues et vous avez du mal à les terminer.
-Vous bougez beaucoup, vous êtes nerveux.
-Vous ne ressentez pas du tout l’ambiance de votre assemblée.
-Vous n’arrivez pas à analyser en temps réel si vous êtes dans le bon rythme et tempo de votre discours.
-Vous ne vivez pas votre prestation, vous l’observez !
-Vous ne communiquez pas, vous parlez.
-Vous cherchez seulement à séduire et non à convaincre.
-Vous n’avez qu’une envie, c’est terminer le plus vite possible votre prestation sans vous occuper du reste
Mais alors, comment passer de la réaction à l’action ?
Tout d’abord, vous devez vous auto-analyser en temps réel afin de pouvoir canaliser vos émotions. Voici quelques ingrédients incontournables pour justement y arriver.
-Vivre l’instant et vivre son oralité à 100 % en restant dans la rationalité.
-Bien ventiler, afin que votre cerveau soit dans une efficacité optimum.
-Ressentir ses premiers mots et ses premières sensations physiques et émotionnelles
-trouver les solutions rapides pour répondre aux demandes de votre corps et de votre cerveau.
-S’appuyer sur quelques regards bienveillants de votre assemblée à trois endroits différents afin de toujours donner l’impression que vous regardez l’ensemble de celles et ceux qui vous écoutent.
-Respirer fortement lorsque vous sentez une poussée émotionnelle, pour éviter la submersion.
-Ne vous laissez pas perturber par votre cerveau reptilien qui peut lui-même transformer 70 % de la réalité.
-Garder dans un coin de votre tête une photo d’un souvenir mémorable positif (Une ballade en famille très agréable, une soirée avec des amis inoubliables etc…Cette image est comme un secours, elle vous permettra de vous concentrer sur des émotions stables et agréables en cas de difficulté émotionnelle majeur.
-Soyez dans l’écoute active afin de ressentir pleinement le pou de votre assemblée pour vous y adapter.
-N’hésitez pas à utiliser l’humour, elle vous permettra de rebondir positivement dans une situation qui peut parfois être délicate.
En conclusion, nous devons être acteur de notre prise de parole et non suiveur. Ce n’est jamais un exercice facile. Plus un orateur parait à l’aise, plus il y a du travail sur lui-même et sur sa thématique partagée. Le plus important à mes yeux, c’est de passer le cap de l’acceptation de cette difficulté et de l’affronter le plus souvent possible. L’oral se travaille, l’éviter c’est ne pas accepter de l’affronter et surtout abdiquer devant la difficulté. Un animateur micro ou un présentateur, par exemple travaille des années avant d’être performant.